Agnès Martin-Lugand est une auteure française, comptant déjà sept romans à son actif. « Les gens heureux lisent et boivent du café » avait bien plu à ma grand-mère, ce qui m’avait donné envie de découvrir son style d’écriture. Celui-ci se trouvait dans la bibliothèque familiale, j’ai donc sauté sur l’occasion de lire ENFIN un de ses romans.
Ici, nous suivons Yanis et Véra, un couple proche de la quarantaine et parents de trois jeunes (et magnifiques) enfants. Seulement voilà, Yanis est un autodidacte travaillant dans le bâtiment avec Luc, le frère architecte de Véra, qui contrairement à lui, créatif et entreprenant, se trouve être pragmatique et prudent. La rupture s’annonce entre les deux hommes dû au refus de Luc d’accepter le chantier que Yanis attendait (et rêvait). Il va alors, avec l’aide de sa femme et celle d’un client nommé Tristan, se lancer à son compte.
Il avait planté ses yeux dans les miens.
– Véra… J’ai comme une musique dans ma tête.
– Moi aussi…
Le métro s’était arrêté. Et il m’avait embrassée. Ce n’était plus une simple musique que j’avais dans la tête. C’était un concert philharmonique.
Dans ce roman, on assiste aux « dérapages de l’ambition ». Yanis est aveuglé par l’envie d’être reconnu, il ne se méfie en rien de ce que l’on peut lui proposer ou lui offrir. Véra, quant à elle, se trouve davantage méfiante que son mari, et reste sur ses gardes. Deux psychologies au départ similaires, mais qui dévient au fil du roman.
Le style d’Agnès Martin-Lugand est simple et plutôt fluide. Elle dépeint très bien les sentiments et la psychologie des personnages, ce qui est un vrai plus dans l’histoire. Les deux voix utilisées aident également à s’attacher à eux. On passe du point de vue de Véra, à celui de Yanis, et ce changement facilite la compréhension de ce que chacun vit. Un couple étant deux personnes, ils ne réagissent pas forcément de la même manière face à une situation. Et c’est ce que j’ai personnellement apprécié ici.
Je pense lire prochainement un autre livre de l’auteure, et ne peut que vous conseiller de la découvrir. Une lecture simple, mais tout en délicatesse, d’une histoire actuelle.
Marie
merci Marie, je vais le lire…..est il chez mamie?
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Non, il est chez Tatie !
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